C’est un article un peu spécial aujourd’hui. Ça peut sonner comme le début d’une vidéo mode ou make-up mais il en est tout autre. J’ai vécu une aventure extraordinaire : flotter au dessus de la campagne rennaise grâce à la montgolfière de Bulle d’Air et du site de réservation Cap Adrénaline.
Je vais tout faire pour vous retranscrire au mieux cette fin de journée.
Pour que le moment soit encore plus magique, les vols en montgolfière se passent au petit matin ou en fin de journée. Autant être présent au moment du lever ou du coucher de soleil, vous ne trouvez pas ?
Nous sommes arrivés au château de la Robinais, à quelques kilomètres au Sud de Rennes. On a pu retrouver rapidement le lieu de rendez-vous : une nacelle ça ne passe pas inaperçu ! Grégory nous accueille et fait l’appel. Je dois vous l’avouer, j’ai eu légèrement peur quand j’ai compté le nombre de personnes présentes. Comment allions-nous rentrer à 12 dans cette nacelle ? J’ai pu souffler quand j’ai compris que la moitié était des accompagnateurs.
Un moment dans une montgolfière, ça se passe comment ?
La préparation de la Montgolfière
Grégory nous a expliqué les règles de sécurité et nous a mis à contribution.
Il va falloir déployer cet immense ballon, de préférence dans le sens du vent ! D’ailleurs ils ont lancé un ballon d’hélium pour savoir dans quel sens allait le vent quelques minutes avant que nous arrivions. J’ai vite compris l’importance de s’être placé dans cet immense champ. Nous voilà déployer ce ballon qui fait 30 mètres de haut et 212 kg !
L’objectif est ensuite de le gonfler d’air. On gonfle la voile avec de l’air ambiant puis on le chauffe avec de l’air chaud (grâce à des bonbonnes de gaz). On met alors devant la voile un énorme ventilateur qui va la faire gonfler pendant 5 à 10 minutes. Une fois le ballon gonflé, on allume les bonbonnes et on y intègre de l’air chaud.
Là il faut aller vite. Une fois le ballon à la verticale, nous n’avons que quelques instants pour tous rentrer dans la nacelle car il ne demande qu’une chose : commencer à flotter et à s’envoler dans les airs. Pas de panique, il est attaché au sol le temps que tout le monde soit bien installé.
Le décollage
La montgolfière ne peut décoller que si la vitesse du vent au sol est de 15 km/h maximum et sans brouillard (histoire de savoir où l’on va !). Quand on se retrouve dans la nacelle, le temps du décollage, on doit se tenir debout, genoux pliés, prêts pour un atterrissage si besoin. Ça ne dure que quelques secondes avant que le ballon ne s’envole. C’était impressionnant. On s’est envolés à près de 4 mètres par seconde. Pour comparaison, la vitesse d’un ascenseur est de 2 mètres par seconde.
Une fois les arbres passés (et ce fameux chêne qu’il a fallu rapidement laisser de côté), nous voici flotter dans les airs. On dit au revoir aux gens restés au sol (et aux personnes fêtant leur mariage dans le château de la Robinais).
Ce qu’il vous reste à faire à présent, c’est PROFITER !
On se retrouve alors à plus de 600 mètres de haut et on fait du 15 à 20 km/h. En l’air il fait chaud (c’est aussi surement dû au fait que l’on se trouve en dessous des brûleurs). Ce qui est étonnant également c’est qu’il n’y a pas de vent. Et oui, c’est lui qui nous pousse alors on va à la même vitesse que lui !
Il n’y a plus un seul bruit quand on est dans les airs. Seulement les bruits des animaux que l’on survole et les gens qui nous font coucou. On perd toute notion de temps et on se rend compte de la beauté des lieux.
J’ai aperçu Rennes au loin (je l’ai reconnu grâce à ses fameuses tours Les Horizons). Je me suis rendue compte du nombre d’éoliennes qui sont placées dans la campagne rennaise. Et j’ai été étonnée par le nombre de piscines … en Bretagne !
On a vu quoi ?
Ce qu’il est important de savoir c’est que la montgolfière est portée par le vent. Il n’est donc pas possible de savoir où on va aller. Le pilote peut seulement gérer l’altitude de la montgolfière et sa position dans les couloirs de vent en injectant plus ou moins de propane dans le ballon.
C’est ça le lâcher prise ! C’est la découverte et c’est l’aventure !
Après le décollage j’ai senti une vive émotion. En effet personne ne parlait, par timidité peut-être, mais surtout car nous étions tous bouche-bée à la vue de ce paysage grandiose. Une chance énorme pour le temps qui nous a permis de profiter de ce coucher de soleil. Un coucher de soleil que je ne verrai plus de la même façon maintenant !
La montgolfière navigue entre les buttes de la Bosse de Bretagne, les bois et forêts environnantes. Pour ceux qui habitent non loin de là, nous avons survolé Tresboeuf, Lalleu et La Couyère. Peut-être reconnaîtrez-vous les lieux sur les prochains clichés ?
L'atterrissage
On ne peut pas rester indéfiniment en l’air, même si les bons moments passent toujours trop vite. Il est alors temps d’atterrir.
Comme c’est le vent qui décide de là où nous flottons, il n’est donc pas possible de savoir où l’on va atterrir. Le vent nous a porté jusqu’à Saint Colombe (la bière ? oui oui c’est bien là ) et l’atterrissage était un peu sportif. Mais Grégory a toujours été très rassurant et on a vécu cet atterrissage comme un réel bon moment.
Une fois que le pilote décide de l’endroit d’atterrissage, on rase le sol jusqu’à ce qu’on décide de le toucher. Notre atterrissage s’est fait à 18km/h. C’est comme si on sautait d’une chaise, pas plus fort. La nacelle a fait quelques rebonds, mais toujours en douceur (il faut dire que les parois de la nacelle sont rembourrés!), jusqu’à se coucher au sol au ralenti. Si si je vous assure c’était amusant, tout le monde riait aux éclats dans la nacelle !
Cce sont ce genre de moments qui font de bons souvenirs !
Et après ?
On a attendu que le ballon retombe au sol pour descendre de la nacelle. Il a fallu ensuite chasser tout l’air du ballon pour le replier. On était une bonne dizaine, les accompagnateurs nous ayant retrouvé dans le lieu d’atterrissage ce qui a simplifié le travail ! Nous avons debriefé et on s’est souvenu des bons moments autour d’une coupe de champagne que Grégory nous a offert.
Ce moment restera gravé dans nos mémoires. Je ne pensais pas ressentir autant d’émotions pendant cette heure dans la montgolfière. Un vrai moment de lâcher prise où on se sent seul et on se vide l’esprit !
Je veux bien croire Grégory quand il nous raconte avec le sourire aux lèvres que les gens le vouvoient au décollage, et le tutoient à l’arrivée. On vit ensemble un moment intense … ça rapproche forcément !
Merci Grégory et sa team
Merci Cap Adrénaline
On a vécu un moment qui restera gravé dans nos mémoires pour longtemps !
Ce qu'il faut savoir
J’ai eu la chance de pouvoir faire ce vol grâce à Cap Adrénaline. Le vol est de 230 € / personne
Avec Cap Adrénaline, on vous offre 20€ de réduction sur une des activités du site: saut en parachute, sport de glisse, escape game et j’en passe ! Bien que je ne peux que vous conseiller la montgolfière ! Pour cela, il suffit de suivre le lien ci-dessous
En moyenne, le vol dure 1h. Ce temps peut varier en fonction des conditions météorologiques mais aussi des lieux. En effet il ne faut pas atterrir dans un champs en culture ou dans l’enclos des vaches !
Je vous conseille de venir avec le moins de chose possible dans la nacelle (pour ne pas être encombré). La seule chose qu’il faudra garder avec vous c’est votre appareil photo pour pouvoir immortaliser le moment (même si ça rend toujours mieux en vrai) !
On dit souvent que l’on a le vertige que si nos pieds sont reliés au sol. J’ai moi même le vertige et la peur n’a duré que quelques minutes le temps de m’habituer aux lieux. Donc c’est vrai, on n’a pas le vertige en haut d’une montgolfière! En revanche, si vous avez peur du vide, je ne suis pas certaine que vous retrouver à 500 mètres du sol soit une bonne idée 🙂
Il n’y a pas de limite d’âge mais les enfants doivent être accompagnés d’un adulte.
De plus, les personnes doivent mesurer plus de 1,30m.
Bulle d’Air propose des vols en montgolfière entre avril et octobre. N’oubliez pas que les conditions météo sont essentielles pour un vol. En hiver, les conditions sont moins favorables. Et puis, les champs peuvent être enneigés ou boueux ce qui rend moins simples (et moins sympa) les atterrissages !